MARCHE DE L’ART
Les collections publiques et les musées fédéraux : à la croisée du marché de l’art et de la recherche scientifique
Les établissements scientifiques fédéraux, appellation sous laquelle on retrouve notamment les Musées royaux d’Art et d’Histoire, les Musées royaux des Beaux-Arts ou le Musée royal de l’Afrique centrale, se situent aux limites du marché de l’art.
En tant qu’acheteurs, les musées publics sont soumis à des règles administratives qui s’ajoutent aux critères d’ordre scientifique qui président au choix des pièces destinées à enrichir les collections. Une fois incrites à l’inventaire des collections publiques, les pièces acquises quittent définitivement le marché de l’art. Définitivement? En principe, oui, au nom du principe d’inaliénabilité de ces collections, principe qui toutefois n’est pas absolu. Dans la pratique, certaines oeuvres soustraites frauduleusement aux collections publiques parviennent parfois à se retrouver sur le marché de l’art.
Quant au personnel scientifique des musées qui se voit confier la responsabilité de la conservation des collections, ils sont tenus de suivre des règles déontologiques qui les obligent à se tenir à une distance respectable du marché de l’art.
Enfin, les collectionneurs qui offrent aux musées, par donation ou legs, tout ou partie de leurs collections, contribuent également à ce que certaines œuvres soient soustraites au marché de l’art. Faut-il pour autant considérer que les musées publics soient un frein au développement du marché de l’art? Rien n’est moins sûr.
Dates : Terminé
Lieu : Salle Le petit Narthex, MRAH, 10 parc du Cinquantenaire, 1000 Bruxelles
Prix : 10 € (+ 15 € pour une carte d’accès aux collections permanentes des MRAH toute l’année) à verser sur le compte de l’IRSHAAB BE37 3101 3003 2428 (BBRUBEBB)
Professeur : Henri de Cordes